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Clicnat : La faune sauvage en un clic

clicnat

Vous observez des oiseaux ou des libellules près de chez vous ? Chacun d’entre vous peut contribuer et fournir des données, quelque soit son niveau de connaissance !

Pour protéger la nature, il faut d’abord la connaître et partager les connaissances. C’est pourquoi Picardie Nature a développé "Clicnat". C’est un logiciel libre accessible par internet où chacun peut saisir ses observations de faune sauvage (mammifères, mollusques, oiseaux ou papillons...) mais aussi consulter toutes les espèces présentes sur une commune picarde.

Des crapauds, des grenouilles, des tritons… près de chez moi ? !

crapauds

Restaurer les milieux aquatiques

La Communauté de Communes accompagne depuis plusieurs années des projets de restauration des milieux aquatiques (techniquement et/ou financièrement) car ces milieux sont fragiles et méritent toute notre attention. Ils abritent une faune et flore remarquables que le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) de Picardie a étudié au plan d’eau de Wacquemoulin.
La commune de Wacquemoulin s’est lancée en 2014 dans un programme de restauration de son plan d’eau et du ru adjacent afin de favoriser le maintien des zones humides et de conserver le patrimoine culturel et naturel du site.

Un soutien technique : le CPIE de Picardie

Au printemps, le CPIE de Picardie avait mené un inventaire sur ce site et dénombré plusieurs têtards de grenouille brune (Rana sp). Grâce au soutien de la DREAL Hauts-de-France et des Agences de l’eau Seine-Normandie et Artois-Picardie, cette étude s’est inscrit dans le programme d’étude national POPAMPHIBIEN, visant à mieux connaître l’état des populations d’amphibiens ainsi que leur évolution au fil du temps (stabilité, régression, augmentation).

Les amphibiens menacés

Les amphibiens font partie des espèces les plus fragilisées. 23 % des espèces d’amphibiens sont menacées et 60 % sont en déclin en France métropolitaine (UICN France, MNHN et SHF 2015). Ce sont pourtant des animaux fascinants, partagés entre une vie aquatique au stade larvaire et une vie terrestre menée par les adultes. Ce sont également de précieux auxiliaires du jardin et de bons indicateurs de l’état écologique des milieux aquatiques.

Comment agir ?

Vous aussi, vous pouvez agir pour préserver les amphibiens près de chez vous en aménageant des espaces où ils pourront se réfugier (tas de bois mort, de pierres ou de tuiles), en bannissant les produits chimiques de votre jardin ou pourquoi pas en créant votre propre mare naturelle !

Vive la biodiversité !

biodiversite

Gérer les espaces verts sans produits phytosanitaires de synthèse est le mot d’ordre du service Espaces verts de la Communauté de communes depuis 2008. Et cela porte ses fruits !

Appliquer une gestion écologique

L’équipe chargé de l’entretien des espaces verts a choisi de respecter chaque site entretenu en favorisant des zones écologiques (de refuge), en adaptant la hauteur de tonte mais aussi en portant un regard attentif sur chaque plante ou insecte qui se développe, et cela a permis de découvrir quelques espèces intéressantes.

Des orchidées picardes

Les agents ont eu l’agréable surprise de voir des orchidées poindre leurs rosettes au début du printemps et ont ainsi adapté leur tonte pour les laisser se développer !

Les orchidées fascinantes

Les orchidées suscitent une fascination particulière et certaines développent des techniques étonnantes pour leur reproduction allant jusqu’au mimétisme !

Pour attirer les insectes, les orchidées ont adopté différents stratagèmes, dont la finalité est toujours que le pollen se fixe au corps de l’insecte. Elles émettent même des composés chimiques identiques aux phéromones des femelles, ou des odeurs des fleurs reconnues comme source d’alimentation ou encore des parfums enivrants ou provoquant une addiction chez l’insecte. Par exemple, l’Orchis pyramidale cultive l’esthétique de sa hampe florale. D’autres, comme l’Ophrys abeille, a développé la technique du mimétisme de l’apparence et l’odeur de la femelle du pollinisateur.

Portfolio

Orchis-pyramidal
biodiversite

Les mares communales

mares

Avec le temps et l’accès à l’eau courante, l’utilité des mares est devenue moins perceptible. Abandons ou comblements volontaires, en un siècle 90 % d’entre elles ont disparu de notre territoire. Pourtant, leurs avantages sont nombreux...

D’un point de vue culturel

Les mares de village témoignent d’usages passés. Elles étaient utilisées pour l’alimentation en eau domestique, dans la lutte contre les incendies, comme abreuvoirs, mais aussi comme bassin d’assouplissement pour les vanneries, de vivier et de rouissage du lin ou du chanvre. Au XIXe siècle, l’apparition de nouvelles techniques signera le déclin des mares ? ! Toutefois, on peut encore voir les traces de ces anciens usages ou en entendre parler par nos parents ? !

Social

Si les mares ont perdu leurs usages économiques, elles gardent de nombreux intérêts qui justifient leur mise en valeur. Elles peuvent animer l’espace public en créant un lieu vivant en perpétuelle évolution, être un lieu de détente, de loisirs…

Fonctionnel

Les mares jouent un rôle important dans la régulation du ruissellement pluvial et donc dans la prévention de nuisances (inondations, coulées de boue…). Creusées sur le cheminement naturel de l’eau, elles diminuent le volume des ruissellements.

Écologique

Les mares sont de vrais écosystèmes. Leur caractère naturel et vivant participe à l’identité des lieux et leur valorisation. La mare est le lieu de vie et de reproduction d’une flore et d’une faune riches et variées. Insectes, mollusques, crustacés, vers, amphibiens et oiseaux se développent dans l’eau ou aux abords de la mare. Ces espèces, très diverses, sont menacées par la disparition des mares qui participent donc au maintien de la biodiversité locale.

Pédagogique

Une mare entretenue est un lieu d’observation privilégié des plantes et des animaux. Elle offre une animation changeante au cours de la journée et des saisons. Elle permet de comprendre, in situ, les interactions qui s’exercent au sein d’un écosystème. C’est un outil pédagogique original de découverte des milieux humides et de sensibilisation à l’écologie ? !
C’est pour répondre à tout cela que le Plateau Picard sensibilise grands et petits à la préservation de ces trésors naturels.

Riverain d’une rivière

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Écouter s’écouler un cours d’eau est un luxe dont profitent au quotidien ceux dont la propriété jouxte un cours d’eau. Mais cet enchantement entraîne des devoirs qui diffèrent selon qu’ils reviennent à l’État ou au riverain, ce qui est le cas pour plus de 97 % d’entre eux. Pour en connaître le classement avec certitude, adressez-vous à votre direction départementale des territoires (DDT).

Un bien commun

Si la rivière traverse votre terrain, son lit vous appartient en totalité. En revanche, si elle sépare votre propriété de celle de votre voisin, son lit appartient pour moitié aux propriétaires de chaque rive opposée, suivant une ligne imaginaire tracée au milieu du cours d’eau. Si, au fil du temps, le lit de la rivière se déplace, la ligne séparative suit le mouvement.
Enfin, qu’elle soit issue d’un cours domanial ou privé, l’eau reste ce que l’on appelle une "chose commune", en ce sens qu’elle n’appartient à personne en particulier. Son usage est ouvert à tous. Chacun reste donc libre de puiser de l’eau dans les limites d’un usage domestique.




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Une obligation d’entretien

Chaque propriétaire riverain d’un cours d’eau privé est tenu à son "entretien régulier". Pour autant, vous n’êtes pas libre d’entreprendre ce que vous voulez. Cet entretien doit laisser libre l’écoulement des eaux tout en favorisant le bon développement de la faune et de la flore dans et aux abords du cours d’eau. Vous êtes tenu d’éliminer les débris et autres amoncellements végétaux, flottants ou non, de couper et d’élaguer la végétation des rives. Généralement, un simple entretien manuel suffit.

Une nouvelle approche de l’entretien

La Directive-cadre sur l’Eau, la loi sur l’eau du 30 décembre 2006 et le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) fixent des objectifs de ambitieux en termes d’état et de continuité écologique des rivières. Aujourd’hui, pour atteindre ces objectifs dans un temps très court, il est primordial de sensibiliser et d’apporter aux riverains une approche nouvelle sur l’entretien de la rivière.

Cette sensibilisation doit passer par une information qui répond aux questions simples que vous vous posez, comme par exemple ? :

  • Quels sont mes obligations et mes droits ??
  • Quels sont les gestes simples pour ne pas détériorer la berge et le milieu ??
  • Quelles sont les plantes dites envahissantes ?? Comment les reconnaître et les traiter ??
  • Comment utiliser l’eau de la rivière pour l’abreuvage des animaux ??
  • Les risques de pollution
  • Les ouvrages hydrauliques
  • La libre circulation des poissons et des sédiments
Larris du cul de lampe

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« Le larris du cul de lampe » situé sur la commune du Plessier-sur-Bulles est un coteau crayeux particulièrement raide, d’exposition nord/ouest. Cette particularité fait qu’une végétation spécifique s’y développe et abrite des « pépites » botaniques et faunistiques.

Ce larris, est préservé par le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie, car des espèces remarquables y sont présentes : la Céphalanthère à grandes fleurs (Cephalanthera damasonium), la Pulsatille commune (Pulsatilla vulgaris), le Rosier agreste (Rosa agrestis). On note la présence des lépidoptères remarquables tels que le Fluoré (Colias australis), la Lucine (Hamaeris lucina), l’Azuré bleu céleste (Lysandra bellargus)…

Pour sauvegarder cet espace naturel riche et fragile, le Conservatoire des sites naturels de Picardie et la commune de Le Plessier-sur-Bulles se sont impliqués à long terme dans une gestion adaptée du coteau. Promeneurs, veillez à respecter les lieux et à ne pas cueillir, capturer ni détruire les espèces présentes sur le site. 

Etude des zones humides

libellule

En 2005, la Communauté de Communes a réalisé une étude sur l’état des lieux des Zones Humides : mares, marais, prairies humides, roselières…

Cet inventaire a permis d’identifier environ 400 espèces végétales et animales dont une vingtaine est classée d’intérêt patrimoniale (Ornithogale des Pyrénées, Nénuphar blanc, Lychnide fleur de coucou, Triton alpestre, Caloptéryx vierge…). Le rapport ci joint présente les résultats de cette étude.